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L’or (du latin aurum, qui a donné l’adjectif aurifère, du grec chrusos (chrysanthème, fleur d’or, etc.) et du germanique gold, geld, gyld) est un élément chimique du tableau périodique de symbole Au et de numéro atomique 79. Avec une densité de 19,4, il est également l'un des métaux communs les plus lourds; il est plus de deux fois plus lourd que l’argent ou le plomb. Puisque l’or est chimiquement inerte, il résiste à l’oxydation et à d’autres changements qui diminuent la brillance des autres métaux.
Il n'est pas simplement recherché pour sa rareté, mais également pour sa gamme de belles couleurs, le caractère distinctif de sa lueur métallique douce, sa résistance à la ternissure et sa grande malléabilité.
L’or est si mou et malléable qu’une once (1 once = 31,1035 g) peut être étirée en un fil de plus de 80 kilomètres de long, ou être martelé en une feuille si mince qu’elle couvre un peu plus de 9 mètres carrés (100 pieds carrés). Un lingot d’or standard pèse environ 400 onces, donc environ 12,5 kg.
L’or de joaillerie est mélangé à un ou plusieurs autres métaux pour augmenter sa rigidité et peut ainsi présenter des teintes blanches (or blanc) ou rouges (or rouge) selon le type d’alliage qui le constitue (argent, cuivre, etc). La couleur de base du métal pur est le jaune à reflets complexes que l’on connaît naturellement comme doré dans la langue française.
L’or pur (sans métaux ajoutés) a été utilisé dans certains bijoux asiatiques, qui ont donc la particularité d’être déformables, ce qui les limitent à des formes simples : bracelets en torsade par exemple.
| Pourcent d'or | 37.5% | 41.7% | 58.5% | 75% | 100% |
| Amérique | 9 kt | 10 kt | 14 kt | 18 kt | 24 kt |
| Monde | 375 | 417 | 585 | 750 | 999 |
La règlementation régissant le poinçonnage des bijoux en or aurait débuté en Angleterre en 1239. Une loi aurait alors été adoptée pour établir une procédure afin d'authentifier la pureté de l’or utilisé dans divers articles de bijouterie. Le procédé comportait l’utilisation d’une marque officielle, qui était frappée sur l’objet. Ce procédé prenait place chez Hall, un orfèvre à Londres, ou à l’un des nombreux bureaux britanniques d’analyses du gouvernement. Ces "marques de Hall" ont introduit une nouvelle pratique, qui a été depuis reproduite dans pratiquement tout les pays civilisés du monde.
Les pénalités et les peines infligées aux contrevenants étaient aussi remarquables que l'était la loi. Par exemple, en 1397, deux fondeurs d’or, condamnés pour avoir employé de faux poinçons sur leurs articles, se sont fait clouer les oreilles au pilori. Des peines semblables ont été appliquées dans la plupart des autres pays pour des délits du même type.
